Mayo, accompagnée d’Aziz Fayet
1 classe à la fois, par groupe de 20 à 30 élèves
Contenu :
- En occitan et en français (les 2 langues entrelacées)
- Présentation du texte
- L’origine
- Présentation musicale : piano, oud, derbouka, improvisation, rythme
- Travail sur une chanson afin de la chanter à la fin de la séance
QUE VAM
LO PARAPLOJA
En terre d'Afrique et en gascon
Sudouest. - Vendredi 21 octobre 2011 à 06h00
Mayo et Aziz Fayet ont appris aux écoliers une chanson gasconne. PHOTO J.-M. F.
Dans le cadre de la semaine gasconne (voir notre édition du 18 octobre), différentes interventions portant sur la musique, le langage et les sonorités gascons étaient proposées aux enfants de classes élémentaires.
Plusieurs artistes ont ainsi investi l'établissement scolaire. La Béarnaise Mayo et le musicien Fayett Azis avec son piano, sa derbouka (percussions) et son luth ont animé, entre autres classes, une heure vivante et joyeuse dans celle des CE2 de l'enseignante Isabelle Mainpain.
Des instruments pas particulièrement d'origine occitane, mais diablement propices au mélange de cultures rythmées.
Cette « initiation » au gascon se voulait récréative avec l'apprentissage d'une chanson. Les enfants ont été conviés à se rendre ce dimanche au concert donné par l'artiste (16 heures, salle Roger-Hanin, gratuité aux enfants). Les écoliers seront en effet invités à la rejoindre sur scène pour entonner avec elle la chanson apprise.
Chant de la savane
L'histoire se déroule en terre africaine, où dans la savane et la jungle vit toute une faune particulièrement sympathique. Les élèves séparés en deux groupes se répondent au cours d'un refrain à l'air entraînant et à la puissance montant crescendo. Il leur faut ensuite scander le texte en frappant dans les mains. Après avoir compris la construction du refrain, ils accompagnent Mayo dans le couplet, les uns rythmant ses paroles d'un doum doum tou tac accentué par la derbouka de Fayett tandis que les autres imitent les serpents en insistant sur un « ssssssssssss » sifflant et strident. Au refrain en langue gasconne, les écoliers ajoutent une nouvelle corde à leur arc avec un couplet, lui entièrement chanté en français.
Cette chorale franco-gasconne a du rythme et de l'allant avec une participation tonitruante et affirmée des enfants.
L'heure passée s'est écoulée bien vite. En attendant de retrouver les jeunes « gasconnisants » sur scène dimanche, restait à l'enseignante à faire retomber l'ambiance fort joyeuse avant le retour sur les bancs de la classe.
Jean-Marc Flipo